Saucière
CollectionSeptembre 2014
Bruxelles – Ferdinandus Cornelius Carolus Millé - 1757
Fin XVIIe, début XVIIIe siècle apparait un renouveau culinaire aussi bien par l’introduction d’ingrédients inédits que par le raffinement de l’art de la table. Les sauces chaudes deviennent un élément primordial et sont désormais servies séparément des viandes et des poissons. Par la recherche de saveurs plus naturelles, les mélanges évoluent tout en nuance et délicatesse.
Pour le service de ces sauces exquises, les orfèvres fabriquent des saucières en plus grand nombre. Ils imaginent des objets très décoratifs mêlant courbes et contre-courbes et jouent avec la forme jusqu’à reprendre les contours d’un coquillage. Les saucières se présentent en général par paire ou par quatre. L’intérieur de certains récipients est recouvert d’une couche de vermeil afin de protéger l’argent de certaines sauces acides. A la fin du XVIIIe siècle y est adjoint un petit plateau afin de recueillir les gouttes.
L’exemple ici, est ovale et présente un bec verseur à chaque extrémité et une anse sur les côtés latéraux. Il repose sur quatre pieds à volute moulurée. Le bord supérieur découpé est souligné par des filets interrompus par quatre agrafes. Les larges becs reposent sur un cartouche ovale.
Initiale d’appartenance I.M.
Argent et bois.
H. 8,6 cm, l. 20,8 cm.
Provenance :1978, Donation Claude et Juliette D’Allemagne.
Inv. n° sda 079.
Poinçons : sous la panse
1. Millésime 57 pour 1757.
2. Maître-orfèvre : trèfle à trois feuilles.
3. tête de saint Michel pour Bruxelles.
La saucière est conservée dans les réserves.