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Peintures marines

Collection

Octobre 2021

S.d. - anonyme

Au rez-de-chaussée du château se situe un couloir de service desservi par cinq portes de distribution ainsi qu’une fausse porte en trompe-l’œil, peinte par souci de symétrie. Cet espace de service est conçu pour éviter de traverser toutes les pièces disposées en enfilade. L’architecte a créé ce passage pour les serviteurs. Il sert également de raccourci aux propriétaires, qui pouvaient l’emprunter par la présence de  deux portes plus larges notamment utiles pour les robes à panier. Dans ce lieu - toujours dans un souci de symétrie -se retrouvent en vis-à-vis deux peintures décoratives représentant des scènes portuaires.

Pendant le siècle des Lumières, la mer intéresse princes, savants et amateurs. Grâce à cet engouement, la peinture de marine se développe et jouit d’un certain succès. Les deux tableaux représentent un paysage imaginaire méditerranéen aux rivages baignés de soleil, aux architectures idéalisées à l’antique, aux navires entrant ou sortant du port dans un jeu de reflets sur l'eau limpide, et à l’ouverture de la ligne d’horizon vers l’infini. Il s'en dégage une poésie qui est celle de la mer, évoquant les mystères de ces voyages lointains. L’un des deux tableaux s’inspire directement de « La pêche heureuse » peint par Claude-Joseph Vernet en 1758. Au centre se trouve une femme debout, de face qui regarde le spectateur tandis qu’autour d’elle, pêcheurs et porteurs s’activent.    Le deuxième montre également une femme à l’avant-centre qui regarde vers le spectateur tandis qu’autour d’elle, des personnages s’activent à affaler les voiles d’une petite embarcation. Une immense fontaine occupe le plan gauche.

Il n’est fait aucune mention de ces tableaux dans les archives d’époque, ce qui pourrait vouloir dire qu’elles sont plus tardives et par défaut de signature, nous en ignorons également l’auteur.

Bois, peinture à l’huile.
H. 215 cm, L. 210 cm.

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