Paire de flambeaux
CollectionJanvier 2019
Liège – Guillaume-Gaspard Velez - 1762-1763
Au XVIIIe siècle, le soir venu, un grand nombre de flambeaux sont indispensables au maintien d’une certaine luminosité. Les gens aisés s’éclairent à la bougie, tandis que les moins nantis se contentent de l’éclairage malodorant au suif. Les jours de fêtes, la totalité des salons sont éclairés, mais au quotidien seul le lieu, où les habitants s’installent, dispose d’un éclairage partiel. La périphérie de la pièce reste souvent dans la pénombre. Le flambeau qui supporte une bougie est facilement transportable d’une pièce à l’autre. De plus, il peut être posé partout. La bougie fabriquée avec de la cire d’abeille blanchie est très onéreuses à l’époque.
La paire de flambeaux décrite ici, repose sur une base carrée chantournée et ornée de volutes. Ces dernières permettent la transition très élégante d’une base carrée vers le mouvement circulaire du fût. Ce mouvement est rythmé par l’alternance de côtes torses formées par des sections de volutes reliées par l’ombilic uni, et à la base du binet, par des coquilles. La bobèche, également chantournée, est destinée à recueillir la cire qui s’écoule.
L’orfèvre Guillaume-Gaspard Velez (1716-1769) est actif à Liège de 1746 à 1769.
Argent.
H. 25,8 cm, L 13,2 cm, 550 g.
Provenance : 1984, Vente Galerie Moderne à Bruxelles - Acquisition de la Communauté française.
Inv. n° sda473.
Poinçons : sur le bord du pied
1. Armes du prince-évêque Jean-Théodore de Bavière.
2. Ville : Aigle bicéphale avec millésime 1744.
3. Lettre annale : S pour 1762-1763.
4. Maître orfèvre : GV couronné, étoile à cinq branches.
Prise de métal.
La paire de flambeaux est conservée dans les réserves.