Cachet
CollectionNovembre 2015
Pays-Bas - XVIIIe siècle
Les échanges épistolaires sont particulièrement florissants au XVIIIe siècle, aussi bien dans la sphère intime que pour les courriers officiels ou marchands. Les classes aisées aiment écrire et recevoir des nouvelles. Des réflexions sur tous les sujets sont échangées. La correspondance fait d’ailleurs partie de leurs loisirs quotidiens. À cette époque, le courrier est expédié soit par leurs domestiques, soit par la poste pour les plus longues distances.
Une fois la lettre écrite à la plume d'oie et pliée, elle est scellée à l’aide d’un cachet. Celui-ci imprime un blason, un monogramme ou un emblème dans de la cire afin d’assurer la fermeture et l'authenticité de la missive. Une fois la cire à cacheter fondue à la bougie et placée à l’endroit désiré, le cachet est apposé dans cette cire chaude et molle afin de marquer en relief le motif qui va durcir en refroidissant. Les cachets sont réalisés en or, argent, cornaline, cristal de roche, …
Le cachet-breloque, présenté ici, est un petit modèle portatif muni d’un anneau au sommet. Il peut être accroché à une chaîne, porté en pendentif, fixé avec la montre à gousset ou attaché à la ceinture complétant une châtelaine. La gravure en creux de la matrice circulaire présente des armoiries et le nom S :Dirck :Vyt :Den :Hoven.
Argent.
H 4 cm, Ø 3,3 cm.
Provenance : 1978, Donation Claude et Juliette D’Allemagne.
Inv. n° sda175.
Le cachet ne porte pas de poinçons.
Le sceau est actuellement conservé dans les réserves.