Salon de philosophie

Au XVIIIe siècle, l’homme éprouve le besoin d’intégrer dans le champ de ses connaissances les codes de politesse et de civilité enseignés par le savoir-vivre. Bon ton, bon air et belles manières sont ce que chacun doit maîtriser pour être de bonne compagnie et faire son chemin dans le monde, ou plutôt dans les mondes puisque, de la cour à la ville, les usages sont aussi réglés que variés. Les auteurs prennent la plume pour établir les convenances en matière de taille de barbe ou de tenue de soirée, façon de se tenir à table ou art de recevoir ses invités. Partout l’on s’interroge sur ce qui s’appellera bientôt les bienséances.

Par Christophe Perrin, Docteur en philosophie de l’Université Paris-Sorbonne, collaborateur scientifique à l’Université catholique de Louvain et régulièrement professeur invité au Collège Belgique, il enseigne la philosophie au lycée en France ainsi que dans plusieurs Universités européennes.