Pot à tabac

Le tabac, frais ou en carottes, est conservé dans un récipient généralement de forme ronde et muni d’un couvercle fermant hermétiquement afin de le conserver à l’abri de la lumière et de l’humidité. Le pot à tabac qui trône dans le fumoir peut être en grès, porcelaine ou pierre dure et pourvu d’un couvercle en argent.
Dans la collection du Musée, il est taillé dans un seul bloc de serpentine et monté sur argent. La pierre est travaillée en facettes. Le pied circulaire présente un rang de godrons. Le couvercle légèrement bombé et à gradins est orné d’un rang d’oves ciselés, de gravures de rinceaux et coquilles. La terrasse est décorée d’une rosace en spirale.

Aymé Joubert est reçu maître le 29 août 1703. Il décède vers 1745. Son fils, Pierre-Aymé Joubert, devient orfèvre le 26 septembre 1735.

Argent, serpentine.
H. 16,2 cm; Ø 11 cm.
Provenance : 1986, Legs Claude D’Allemagne.
Inv. n° sda628.

Poinçons : sur le couvercle.
1. Charge : traces de A avec deux palmes entrelacées, couronné pour Paris, 1738/1744.
2. Maison commune : lettre C pour 1743/1744.
3. Maître : fleur de lys couronnée, deux grains, un A et un I, et entre deux, un buis.
4. Poinçon d’importation depuis 1893 : cygne dans un ovale.

Le pot à tabac est conservé dans les réserves.