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Coupe noix de coco

Collection

Mars 2011

Pays-Bas du Sud – début XVIIe siècle
Londres - Thomas Phillips et Edward Robinson II – fin XVIIIe (doublure)

De telles coupes sont réalisées en Europe au XVIe et XVIIe siècle pour les nobles érudits, avides d'exotisme. Les noix de coco sont à l'origine rapportées de voyage par les navigateurs. L'objet rare et inconnu, en provenance du Nouveau Monde, est placé dans les cabinets de curiosités. Bien souvent la coque est intégrée, comme ici, à une coupe en argent, mais peut aussi servir à fabriquer de nombreux autres objets : des tabatières, des poires à poudres, des boites ouvragées, … Matière aussi résistante que le bois, la noix peut être poncée et polie ou finement sculptée.
Dans cet exemple, la noix de coco lisse est sertie dans une monture en argent. Elle est surmontée d’une lèvre gravée de têtes d’angelots et grappes de fruit, motifs qui se retrouvent en repoussé sur le pied circulaire et bombé. Trois cariatides lient le haut de la monture à la base qui se compose d’un nœud enrichi de deux niveaux d’élégantes consoles et d’un pied à double doucines. La doublure intérieure qui préserve la noix devenue poreuse, n’est pas d'origine, elle a été réalisée à Londres après 1784.

Argent, noix de coco.
H. 30cm, Ø 15cm, 850g.
Provenance: 1978, Donation Claude et Juliette D'Allemagne.
Inv. n° sda038.

Poinçons: (XVIIIe) Fond de la coupe.
1. Lion passant.
2. Effigie du roi Georges III.
3. Maîtres-orfèvres: initiales TPER pour Thomas Phillips et Edward Robinson II.
                (XVIe) Sous la base: poinçons trop abîmés pour être identifiés.
4. Reste d’une lettre gothique.
5. Trace d’un poinçon couronné.

La coupe est actuellement exposée dans le cabinet ovale.

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