Les Plaisirs des Jardins au XVIIIe siècle
>Art de l’espace par excellence, le jardin XVIIIe pousse les limites de sa surface au sens propre et au sens figuré. Lieu d’inspiration et d’expression, il offre à la société des Lumières la possibilité de s’interroger sur sa fonction et d’évoluer, en intégrant les attentes liées à la recherche du bonheur absolu. Les divertissements, le libertinage, le goût du voyage, les plaisirs de la table, la philosophie, les sciences au sens large, participent dans ce cadre précis, à la construction d’une société nouvelle basée sur la multiplication des plaisirs.
Le XVIIIe siècle est marqué par la joie et le bonheur de vivre. Le jardin fait partie des plaisirs terrestres de l’époque.
Les botanistes, les naturalistes, les mathématiciens, les architectes et les géographes se passionnent pour son étude: ils classent, mesurent et explorent ce « monde nouveau ».
Au-delà de la recherche de la vérité suscitée par la nature, l’homme commence à exprimer ses sentiments ou ses émotions en aménageant son jardin au sens large du terme.
La douceur de vivre, l’art d’être heureux ensemble dans ce lieu donné inspirent les peintres, les écrivains, les musiciens, les philosophes...
C’est l’état de grâce lorsque l’eau ruisselle dans une grotte et que le corps de l’être aimé apparait au détour d’un chemin ou couché sur l’herbe.
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