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Soupière

Collection

Avril 2015

D’après Jean-Baptiste Chéret, XIXe siècle

La mode du retour à la nature donne naissance à des pièces d’orfèvrerie qui s’ornent d’habitants des poulaillers, volières et étables. Ces animaux en ronde bosse apportent une note naturaliste et compensent la sévérité des motifs néo-classiques.
L’animal devient un élément décoratif qui s’intègre à la pièce pour en souligner les  points forts. Ainsi il se loge partout pour se transformer en anse, en pieds, en fretel, en bec verseur,….

La soupière est l’objet le plus massif et le plus décoratif pour servir les mets. Ici, les têtes des béliers occupent une place de choix et leurs cornes recourbées en spirale servent d’anses. Rendues de façon réaliste, elles retiennent les guirlandes de feuilles de chêne liées au centre par un nœud. Le couvercle, encerclé de canaux et filets enrubannés, est sommé d’une pomme de pin sur une terrasse feuillagée. Le tout repose sur quatre pieds à enroulement s’amortissant sur le corps par une feuille d’acanthe.

C’est une reproduction à l’identique du XIXe siècle d’une pièce de Jean-Baptiste Cheret réalisé en 1772 pour la famille polonaise Branicki. Le plateau est manquant.

Argent.
H 22,8 cm, L 29,5 cm.
Provenance : 1986, Legs Claude D'Allemagne.
Inv. sda574.

Poinçon sous la base illisible

La soupière est actuellement présentée sur la cheminée du grand salon.

 

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